Dans un discours prononcé jeudi soir, le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré que depuis décembre 2021, au moins 567 membres d’un groupe rebelle lié à l’État islamique ont été tués au cours d’opérations menées par l’Ouganda.
Ce groupe rebelle, connu sous le nom de Forces démocratiques alliées (ADF), s’est retranché dans les jungles de la République démocratique du Congo voisine.
Avec l’autorisation du gouvernement congolais, l’armée ougandaise a lancé des opérations contre les ADF pour détruire leurs camps. Museveni a déclaré qu’en plus des 567 combattants éliminés, 50 autres ont été capturés.
Les forces ougandaises ont récupéré au moins six bombes artisanales ainsi qu’une centaine de mitraillettes et de grenades propulsées par fusée.
M. Museveni a ajouté que les ADF se trouvaient dans une impasse et que leur unique option était de se rendre.
En juin dernier, des Djihadistes avaient massacré 42 personnes dans une école de l’ouest de l’Ouganda , marquant la pire attaque qu’ait connue le pays depuis des années. Reuters
